mercredi 4 juin 2008

mai 68


L’origine du début du mouvement prend sa source dans le regroupement de petits groupes contestataires dans le Mouvement du 22 mars. L'une de ses principales revendications est le droit d'accès pour les garçons aux résidences universitaires des filles. La figure de proue de ce mouvement se nomme Daniel Cohn-Bendit. Il devient le symbole de la remise en cause de l'autoritarisme.

Les causes de ce mouvement sont diverses. Mes analyses tournent à la fois autour de l'idée qu'une grande rigidité cloisonnait les relations humaines et les mœurs et de la constatation d'un début de dégradation des conditions matérielles après la période de reconstruction suivant la seconde guerre mondiale. Le mécontentement naissant dans le milieu étudiant sera relayé par celui qui se profilait depuis plusieurs années dans le secteur ouvrier. Ainsi, après la grande grève des mineurs en 1963, un nombre important de grèves se manifestent entre 1966 et 1967. Les syndicats, d'abord hostiles au mouvement, feront une fois celui-ci déclanché tout pour l'encadrer (surtout la CGT. Mais aussi des ouvriers, des paysans et des étudiants s'organiseront en dehors des structures syndicales, dans des regroupements tels que les comités d'action, le Conseil de Nantes, le comité Censier, etc.).

Des grèves et occupations d'usine spontanées ont lieu jusqu'à mi-mai. La première a lieu à l'usine Sud-Aviation Bouguenais (Nantes) le 14 mai avec 2682 salariés. Le 22 mai, 10 millions de salariés ne travaillent pas (en grève ou empêchés de travailler). Les revendications sont à la fois traditionnelles (augmentation des salaires, meilleures conditions de travail) et nouvelles. Il s'agit en effet de revendications qualitatives (pour plus d'autonomie, responsabilité du salarié, forme de co-gestion des entreprises...). Dans tout le pays, les portes s'ouvrent à n'importe quel citoyen, la parole se libère et devient pour quelques semaines la raison d'être des Français. Enthousiasmé ou catastrophé, dubitatif ou méditatif, chacun selon sa sensibilité participe ou observe. Des dialogues intenses se nouent dans les rues, entre inconnus, et à travers les générations.

Resumé de Bonjour tristesse


Cécile, adolescente insouciante, a passé son enfance en pension. Elle vit depuis deux ans avec son père Raymond qui est veuf et qui a la quarantaine. Elle mène une existence oisive et bénéficie d’une grande liberté. Son père a de nombreuses maîtresses auxquelles Cécile s’habitue assez facilement .
L’été de ses 17 ans, Cécile , son père Raymond, et Elsa, sa maîtresse du moment partent en vacances sur la Côte d’azur. Raymond a également invité Anne, une femme séduisante et brillante, qui était l’amie de son épouse. Très vite Anne prend en main la vie de Cécile et décide notamment de la faire travailler, celle-ci ayant ratée son baccalauréat cette année-là. Anne regarde également avec un œil critique l’aventure que Cécile a avec Cyril, un étudiant qui passe ses vacances dans la région. Raymond délaisse peu à peu Elsa et devient l’amant d’Anne. Il est décidé à changer de vie pour elle et envisage même de l’épouser.
Cécile craint de perdre sa liberté. La présence de cette femme intelligente et calme, trouble sa délicieuse existence. Jalouse, elle réussit à convaincre son petit ami Cyril de simuler une aventure amoureuse avec Elsa. Raymond ne parvient pas à résister à cette provocation. Irrité de voir Elsa se tourner vers un adolescent à peine plus âgé que sa fille, il se retrouve bientôt dans les bras de son ancienne maîtresse. Anne les surprend par hasard. Désespérée elle s'enfuit et se tue dans un accident de voiture. Cécile et son père reprennent leur vie insouciante, mais la jeune fille connaît à présent un sentiment nouveau : la tristesse : " Seulement quand je suis dans mon lit, à l’aube, avec le seul bruit des voitures dans Paris, ma mémoire parfois me trahit : l’été revient et tous mes souvenirs. Anne, Anne ! Je répète ce nom très bas et très longtemps dans le noir. Quelque chose monte alors en moi que j’accueille par son nom, les yeux fermés : Bonjour Tristesse. "
Au long de l’histoire, Cécile, une jeune fille de 17 ans vit quelques situations qui l’ont fait apprendre de nouveaux sentiments.
Avec l’arrivée d’Anne, une ancienne amie de sa mère, Cécile sent que les vacances qu’elle a désirées ne seront pas possibles car Anne est l’antithèse de Cécile, Raymond (son père) et Elsa (la maîtresse de son père).
Anne est calme et Cécile aime des gens bruyants et cela va provoquer des conflits et va faire Cécile connaître de nouveaux sentiments, comme l’amour ou la tristesse, qui est le principal sentiment que Cécile a découvert, à la fin, après la mort d’Anne. On peut percevoir que Cécile ne savait aucune chose sur les relations humaines.
Dans l’oeuvre “Bonjour Tristesse”, de Françoise Sagan, le personnage principal éprouve un sentiment qui va marquer sa vie – la tristesse. Cécile, la protagoniste, ne connaît pas ce sentiment. Et c’est facile de le percevoir à travers du titre : “Bonjour” nous donne l’idée de que ce sentiment est nouveau. Cécile connaît ce sentiment après la mort d’Anne, qu’elle a aidé à provoquer. Elle était une jeune qui n’avait jamais senti le manque de personne. Elle vivait une vie insouciante, elle était heureuse avec son père, ils n’avaient pas besoin de quelqu’un.
Mais Cécile a changé après la mort d’Anne : la vie frivole est opposée à la tristesse et à la détresse qui l’envahissent. Cécile ressent le manque d’Anne.
Ce nouveau sentiment a été très important par la protagoniste car il a changé sa vie et il a fait apparaître d’autres sentiments, comme les remords, qui ont fait grandir Cécile et elle a vu que la liberté d’agir exige responsabilité car tous les actes ont des conséquences.
Donc, ce nouveau sentiment a été très important pour le développement psychologique de Cécile.

jeudi 13 mars 2008

Non à l'uniformisation


NON à l'uniformisation du monde !

D'où vient le besoin irrésistible de l'homme d'uniformiser son environnement ? D'où vient ce goût pour l'homogénéité ?
C'est terrifiant et destructeur. Surtout pas de différences, surtout pas de modes de vie, d'agir et de penser différents de la norme considérée comme acceptable par la majorité ou quelque minorité.
Par exemple, une idée actuelle en vogue est de dire que les différences entre les hommes et les femmes s'estompent.

On se lamente de la disparition de la bio-diversité sur la planète mais quel poids cette pensée a t-elle face au monde marchand qui nous entoure ... ? Oui, on parle désormais de "développement durable", de protection d'animaux, de plantes et d'éco-systèmes divers. Mais, justement, en parler signifie que cela n'est pas naturel, que cela ne va pas de soi.

Qu'a t-on fait des civilisations dites "primaires" ? Des cultures locales ? Je sais bien que l'on peut apprendre le basque à l'école, mais cela ne prouve pas grand chose.

Ce qu'il faut ce sont des alternatives, des cultures différentes, des façons d'être, de penser et de vivre. Mais à cela s'oppose le progrès matériel et sa diffusion par les médias et les déplacements. Celui-ci est unificateur, car il diffuse au monde entier le modèle dominant du moment. Aujourd'hui, c'est le triomphe du monde marchand qui impose ses règles, son mode de vie. Demain, ce sera autre chose. Mais toujours cette idée : le modèle dominant est omnipotent. Il assimile et dissout.

La différence entre homo sapiens et ses frères moins évolués, c'est qu'il a su inventer une "culture de la différenciation". C'est une supériorité certes relative mais qui a le mérite d'exister.

Oui, je sais, on ne peut pas refuser aux peuples d'Amazonie et d'ailleurs l'accès à notre forme de culture actuelle (si tant est qu'ils en veuillent !).
Refuser l'uniformité, c'est aussi reconnaître les minorités.
D'autres invoquent l'uniformité pour sauvegarder l'ordre public. Les "révolutions" ne sont pas toujours désirées. Mais les révolutions les plus efficaces sont celles qui se font en silence, dans l'intimité des êtres.

Refuser l'uniformité, cela se joue aussi dans la vie quotidienne, dans la vie de tous les jours, sans pour autant être toujours visible. Au nom de la relativité de la vie, le majoritaire n'a rien a gagner à mépriser l'autre différent. Nous, homo sapiens aux facultés spirituelles très limitées, l'uniformisation du monde et de nous-mêmes en tant qu'êtres ne contribue pas à nous faire grandir.

vendredi 7 mars 2008

Par métissage culturel, entendons mélange d'influences culturelles distinctes au niveau musical, pictural, sculptural, vestimentaire, et linguistique.
Le métissage culturel ne correspond pas forcément au métissage "génétique"; ainsi, par exemple, un orchestre entièrement et "réellement" polonais, intégrant des influences orientalisantes ou africaines, dans un cadre musical slave, développerait une culture musicale métissée.
L'on pourrait conclure que tout comme au niveau "génétique", la totalité des ensembles culturels est métissée, même si au sein de chaque ensemble, on constate bien entendu des dominantes culturelles aisément déterminables. Ainsi, la langue française est constituée en grande partie de racines grecques, grecques "romanisées", latines, celtes, etc. Certains mots auraient même des racines non indo-européennes (Samis).
La plupart des ethnogenèses démontre que le métissage culturel est qualifiable de "volontaire", c'est-à-dire issu de choix consciemment effectués, en fonction de goûts et d'attirances libres pour des cultures au départ "étrangères". Une partie du métissage s'effectue inconsciemment, dès lors que un métissage "génétique" préexiste à la naissance de l'individu.

« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »
Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain.
Au plan collectif, la culture représente également l’ensemble des structures sociales, religieuses, etc., et les comportements collectifs tels que les manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent une société.
La culture comprend ainsi trois grands groupes de manifestations : l’art, le langage, la technique.
Culture

Chaque société possède sa propre culture et admet, en son sein, des cultures différentes. Il existe donc une multitude de cultures qui se rencontrent, s'opposent, se mélangent et, finalement, se transforment.